Quand un storyworld est clairement identifié comme relevant de la fantaisie, de la distraction ou de la représentation, il est qualifié de « mimétique ».
Tout le monde sait que l’univers d’Alice au pays des merveilles est un storyworld de fiction, un storyworld mimétique. il ne viendrait à l’idée de personne d’instituer une théorie de la croissance physique des enfants à partir de l’expérience de changement de taille de l’héroïne, ni de proposer un modèle de gouvernance basé sur la cour de la Reine de cœur.
Tel n’est pas le destin de tous les récits. Certains récits ne s’arrêtent pas au royaume de l’imaginaire. Ils en viennent à forger le monde par un ensemble de croyances et de principes qui influencent l’organisation individuelle et collective : ils possèdent une dimension « performative » (capable d’agir sur le réel). Ces storyworlds sont performatifs. Ils sont souvent d’ordre religieux, économique, scientifique ou politique.
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